Les organisations de toutes tailles intègrent désormais la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) dans leur vision pour répondre aux attentes fortes de leurs parties prenantes. Cette démarche stratégique conjugue performance économique, engagement social et préservation environnementale. Une transformation devenue incontournable en 2025 pour bâtir un modèle d’entreprise plus responsable et pérenne.
Définition : qu’est-ce que la RSE dans une entreprise ?
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) correspond à l’intégration volontaire des enjeux sociaux, environnementaux et économiques dans les activités d’une entreprise. Cette approche repose sur une vision durable de la performance, alignée avec les attentes des parties prenantes internes et externes (salariés, clients, fournisseurs, investisseurs, société civile). L’objectif est de dépasser la simple obligation légale pour adopter des pratiques responsables qui améliorent la contribution sociétale et environnementale des organisations.
Quel est l’intérêt de la RSE pour une entreprise ?
L’adoption d’une démarche RSE représente un levier stratégique majeur pour les entreprises. Au-delà de la réglementation, elle se traduit par des bénéfices concrets et mesurables :
- Un avantage concurrentiel : les consommateurs et investisseurs accordent une importance croissante aux engagements sociétaux et environnementaux des entreprises. Une stratégie RSE bien définie permet de se différencier sur le marché, de renforcer son image de marque et d’attirer une clientèle plus engagée.
- Un levier d’engagement des salariés : la RSE favorise la qualité de vie au travail en intégrant des pratiques éthiques et inclusives, ce qui améliore la motivation et la fidélisation des employés. De plus, une politique RSE forte attire les talents en quête de sens et de valeurs alignées avec leurs aspirations professionnelles.
- Une optimisation des coûts : mettre en place des actions responsables, comme l’efficacité énergétique, la gestion des déchets ou l’écoconception, permet de réduire les dépenses opérationnelles. Par ailleurs, anticiper les réglementations et adopter des pratiques conformes aux normes en vigueur limite les risques juridiques et financiers.
- Un accès facilité à de nouveaux marchés : de plus en plus d’appels d’offres publics et privés imposent des critères RSE aux candidats. Adopter une démarche responsable augmente donc les opportunités commerciales, en particulier auprès des grandes entreprises et des collectivités qui exigent des engagements concrets en matière de développement durable.
En adoptant une démarche RSE, une entreprise gagne en confiance, se démarque de la concurrence et assure son développement durable.
Les 3 piliers de la responsabilité sociétale des entreprises
Les principes fondamentaux de la RSE reposent sur la gouvernance , l’engagement environnemental et l’impact social de l’entreprise.
La gouvernance
Ce principe concerne les comportements des entreprises vis-à-vis de leurs parties prenantes, telles que les clients, les fournisseurs, les employés et la société dans son ensemble. La gouvernance inclut alors des pratiques comme la transparence, c’est-à-dire la communication claire des informations financières et sociales, et l’intégrité, notamment en matière de respect des lois et des normes. De plus, les entreprises sont appelées à mener des actions concrètes pour lutter contre la corruption et les pratiques commerciales déloyales. Le respect des droits humains est également essentiel : les conditions de travail doivent respecter la dignité et la sécurité des employés, tout en promouvant la diversité et l’inclusion.
L’impact social
Ce dernier pilier de la RSE se concentre sur l’égalité des chances et l’accès à des conditions de travail équitables pour tous, quels que soient l’âge, le sexe, l’origine ou l’orientation. Les entreprises engagées dans une démarche RSE doivent garantir de bonnes conditions de travail, qui offrent sécurité, bien-être et opportunités de développement personnel. Le soutien au développement local, qu’il soit économique, éducatif ou social, fait aussi partie de cet aspect. Les entreprises peuvent par exemple investir dans des initiatives locales ou soutenir des projets communautaires, qui contribuent ainsi à l’inclusion sociale et à la réduction des inégalités.
L’engagement environnemental
Les entreprises doivent également être conscientes de leur impact écologique et prendre des mesures pour réduire leur empreinte. Cela comprend une gestion responsable des ressources naturelles, en optimisant leur consommation et en favorisant l’économie circulaire, c’est-à-dire la réutilisation des produits et des matériaux. Par ailleurs, la réduction des émissions de CO2 et la mise en œuvre de stratégies visant à limiter les déchets et la pollution jouent un rôle majeur dans la réduction de l’impact environnemental. L’entreprise peut aussi avoir recours à des sources d’énergie renouvelables et développer des produits respectueux de l’environnement.
Ces trois piliers sont complémentaires et indissociables. Ils guident les entreprises vers un modèle plus durable, qui allie performance économique, engagement social et respect de l’environnement.
Cadre légal et normes ISO 26000 en France
En France, la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est encadrée par un ensemble de réglementations et de normes qui visent à structurer et à encourager les démarches durables. Bien que la RSE repose sur une approche volontaire, certaines obligations légales s’imposent aux entreprises, en particulier aux grandes structures.
La norme ISO 26000 : un cadre de référence international
L’ISO 26000 est une norme qui fournit des lignes directrices aux entreprises pour structurer leur démarche autour des sept piliers de la RSE (au sens de l’ISO 26 000) : gouvernance, droits de l’Homme, relations et conditions de travail, environnement, loyauté des pratiques, consommateurs et développement local. Elle n’est pas obligatoire, mais elle sert de référence pour toute entreprise qui veut faire les choses sérieusement.
La loi PACTE : intégrer la RSE dans la stratégie d’entreprise
Adoptée en 2019, la loi PACTE (Plan d’Action pour la Croissance et la Transformation des Entreprises) a renforcé l’intégration des enjeux sociaux et environnementaux dans la gestion des entreprises en France. Elle a notamment modifié l’article 1833 du Code civil, qui précise que les entreprises doivent désormais prendre en considération ces enjeux dans leurs décisions stratégiques. La loi a aussi introduit le statut d’entreprise à mission, qui permet aux sociétés de formaliser leur engagement RSE à travers des objectifs précis et mesurables. Une façon de rappeler que l’entreprise n’existe pas uniquement pour faire du profit, mais aussi pour avoir un impact positif sur la société.
La Déclaration de Performance Extra-Financière (DPEF) : une obligation de transparence
La DPEF est une obligation légale imposée aux grandes entreprises (plus de 500 salariés et 100 millions d’euros de chiffre d’affaires) qui doivent publier un rapport détaillant l’impact environnemental, social et sociétal de leurs activités. Elle remplace l’ancien rapport RSE et impose aux entreprises de communiquer sur leurs engagements, actions et résultats en matière de développement durable. L’objectif ? Éviter les beaux discours sans preuve et forcer les entreprises à montrer concrètement ce qu’elles font pour la planète et la société.
Politique RSE : construire un plan d’action concret
Pour qu’une démarche RSE soit efficace et pérenne, elle doit être structurée autour d’un plan d’action clair et concret. Il ne s’agit pas seulement d’afficher des engagements, mais de les traduire en initiatives tangibles qui apportent des bénéfices mesurables à l’entreprise, à ses collaborateurs et à son environnement.
1. Diagnostiquer les enjeux RSE de l’entreprise
Avant de définir une stratégie, il est essentiel de réaliser un diagnostic RSE afin d’identifier les enjeux spécifiques à l’activité de l’entreprise. Cela peut inclure :
- L’analyse de son empreinte carbone et de ses impacts environnementaux.
- L’évaluation des conditions de travail et du bien-être des employés.
- L’analyse de double matérialité, soit l’étude des attentes des parties prenantes (clients, fournisseurs, collectivités, investisseurs).
2. Définir des objectifs SMART
Une fois les enjeux identifiés, il est crucial d’établir des objectifs SMART (Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes, Temporels). Par exemple, cela peut passer par :
- Réduire de 30 % la consommation d’énergie des bureaux et entrepôts en trois ans.
- Augmenter de 50 % la part de matériaux recyclés dans les emballages d’ici deux ans.
- Former 100 % des collaborateurs aux bonnes pratiques RSE dans l’année.
Ceci n’est évidemment qu’un exemple, mais des objectifs bien définis permettent d’aligner les équipes et de mesurer l’impact des actions mises en place.
3. Mettre en place des actions concrètes
Les engagements doivent être traduits en actions réelles et visibles. Parmi les initiatives les plus efficaces, on retrouve :
- Réduction des déchets : suppression des plastiques à usage unique, tri et recyclage renforcés, optimisation des emballages.
- Mobilité durable : encouragement au covoiturage, mise à disposition de vélos ou de véhicules électriques pour les déplacements professionnels.
- Inclusion sociale : politiques de diversité et d’égalité des chances, partenariats avec des structures d’insertion.
Chez Le Fourgon, nous accompagnons les entreprises dans leur transition écologique en leur permettant de réduire leurs déchets grâce à notre modèle de consigne. Nous livrons non seulement les particuliers, mais aussi les entreprises qui souhaitent limiter leur consommation de plastique et adopter une démarche plus responsable. En optant pour des boissons et produits consignés, elles réduisent leur impact environnemental et montrent l’exemple à leurs collaborateurs, en intégrant des pratiques durables au quotidien.
4. Suivre et ajuster régulièrement les engagements
La RSE est une démarche évolutive, qui nécessite un suivi et des ajustements réguliers. Il est recommandé de :
- Mettre en place des indicateurs de performance pour mesurer l’impact des actions.
- Communiquer sur les avancées auprès des collaborateurs et partenaires pour renforcer l’engagement.
- Adapter la stratégie en fonction des retours d’expérience et des nouvelles réglementations.
Un plan d’action bien construit garantit la cohérence et l’efficacité de la démarche RSE, tout en valorisant l’engagement de l’entreprise auprès de ses clients, partenaires et collaborateurs.
Outils et critères d’évaluation de la démarche
Pour garantir l’efficacité et la transparence d’une démarche RSE, il est essentiel de mesurer régulièrement son impact à l’aide d’outils et d’indicateurs adaptés. Voici quelques références clés :
- Bilan Carbone : c’est un outil de mesure des émissions de CO₂ d’une entreprise, qui permet d’identifier les sources majeures de pollution et de définir un plan d’action pour réduire son empreinte écologique.
- Global Reporting Initiative (GRI) : il s’agit d’un cadre international de référence pour structurer les rapports RSE. Il aide les entreprises à rendre compte de manière transparente et comparable de leur impact environnemental, social et économique.
- Label B Corp : ce label international exigeant atteste de l’engagement des entreprises en faveur d’un modèle économique responsable et durable. Elle repose sur une évaluation approfondie de leur gouvernance, de leur impact environnemental et social.
- Certification Ecovadis : il s’agit d’une certification européenne qui met en avant les relations fournisseurs durables et responsables + blablabla
- Notation ESG (Environnement, Social, Gouvernance) : il s’agit d’un système d’évaluation utilisé par les investisseurs et les parties prenantes pour mesurer la performance sociétale des entreprises et leur niveau de responsabilité dans ces trois domaines clés.
L’utilisation de ces outils assure une gestion rigoureuse et transparente de la RSE, tout en renforçant la confiance des clients, partenaires et investisseurs.
Management et engagement des parties prenantes
La réussite d’une stratégie RSE ne repose pas uniquement sur des décisions internes, mais aussi sur l’implication de toutes les parties prenantes de l’entreprise : salariés, clients, fournisseurs, investisseurs, collectivités, etc. Si chacun adhère et contribue, son impact est plus fort.
- Salariés : pour les impliquer, il faut les sensibiliser et les former aux enjeux du développement durable. Cela peut passer par des ateliers, des formations, ou encore l’intégration de bonnes pratiques au sein du quotidien de l’entreprise (tri des déchets, mobilité douce, réduction du gaspillage). Un engagement fort des employés favorise la motivation et la cohésion d’équipe.
- Clients : une entreprise responsable doit être transparente sur ses engagements RSE. Il s’agit d’informer les consommateurs sur l’impact environnemental et social des produits et services, afin de leur permettre de faire des choix éclairés. Cela peut se traduire par des labels, des rapports d’impact ou des communications pédagogiques sur les bonnes pratiques.
- Fournisseurs : une entreprise engagée doit aussi s’assurer que ses fournisseurs adoptent des pratiques responsables. Cela passe par la sélection de partenaires éthiques, le développement de chaînes d’approvisionnement durables et la collaboration sur des achats responsables (matières premières éco-conçues, circuits courts, réduction des emballages, etc.)
Exemples de réussites RSE en entreprise : Le Fourgon
Chez Le Fourgon, nous nous engageons à intégrer les enjeux environnementaux et sociaux dans notre quotidien. Nos actions RSE sont multiples et visent à faire une réelle différence, tant dans nos pratiques internes que dans nos relations avec nos partenaires et clients. Voici quelques-unes de nos initiatives phares :
- La Fresque du Climat pour sensibiliser nos équipes : parce que nous croyons que la sensibilisation est essentielle, nous avons formé l’ensemble de nos collaborateurs à la Fresque du Climat. Cet atelier interactif permet à chacun de comprendre les enjeux climatiques et d’agir à son niveau pour réduire son empreinte. C’est aussi une belle occasion d’échanger et de partager des idées sur la manière de rendre nos pratiques plus durables, aussi bien dans nos actions professionnelles que personnelles.
- Bilan carbone, des actions concrètes pour réduire notre impact : nous avons également réalisé un bilan carbone complet en 2022 et en 2023 pour évaluer l’impact de nos activités sur l’environnement. Ce bilan nous a permis de mettre en place des mesures concrètes pour limiter notre consommation d’énergie, réduire les émissions de gaz à effet de serre et identifier des solutions pour rendre notre modèle encore plus éco-responsable. C’est un premier pas important pour agir de manière plus responsable et alignée avec nos objectifs de développement durable.
- Limitation des déchets, un principe fondamental : chez Le Fourgon, limiter les déchets est au cœur de notre métier. En tant qu’entreprise spécialisée dans la consigne, nous avons déjà fait un pas majeur vers la réduction des déchets en éliminant l’utilisation du plastique à usage unique. Chaque livraison, chaque produit, et chaque emballage sont pensés pour être réemployé, ce qui limite notre impact environnemental. Tous les mois, plus d’un million de contenants sont ainsi collectés et réintégrés dans la boucle de réemploi.
>> Découvrir notre politique RSE.
Reporting et communication des actions RSE
Adopter une démarche RSE, c’est bien. La rendre visible et compréhensible, c’est encore mieux ! Pour que vos engagements aient un réel impact, il est essentiel d’assurer un suivi régulier et de bien les communiquer auprès de vos parties prenantes (collaborateurs, clients, partenaires, institutions). Voici quelques leviers pour garantir transparence et engagement :
- Un rapport RSE annuel clair et accessible : récapitulez vos engagements, objectifs et progrès avec des indicateurs concrets (réduction des émissions de CO₂, gestion des déchets, bien-être des collaborateurs, etc.). Ce document permet d’évaluer les actions mises en place et d’identifier les axes d’amélioration.
- Une communication digitale active : mettez en avant vos engagements sur votre site web et vos réseaux sociaux. Partagez vos réussites, défis et avancées à travers des articles, vidéos et témoignages pour sensibiliser et inspirer votre audience.
- Des labels et certifications reconnues : obtenir des certifications comme B Corp, EcoVadis ou ISO 14001 atteste de votre engagement et renforce la confiance de vos partenaires et clients. Ces labels servent aussi de cadre pour structurer et améliorer continuellement votre démarche.
Une bonne communication sur la RSE ne se limite pas à des déclarations d’intention : elle doit s’appuyer sur des actions mesurables et vérifiables pour démontrer un engagement réel et durable.
Pourquoi bien communiquer sur la RSE est essentiel ?
Une communication claire et transparente sur la RSE permet de renforcer la confiance des clients et partenaires en montrant des engagements concrets, de motiver les collaborateurs en valorisant leur rôle dans la démarche et en donnant du sens à leur travail, se différencier sur le marché en prouvant que notre modèle économique est durable et responsable, et enfin attirer de nouveaux talents sensibles aux enjeux environnementaux et sociaux.
Nos réponses rapides à toutes vos questions
Pour ceux qui veulent aller à l’essentiel en un clin d’œil, cette section est faite pour vous !
Que veut dire RSE ?
La Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) désigne l’engagement volontaire des entreprises à intégrer les enjeux environnementaux, sociaux et économiques dans leurs activités et leurs relations avec leurs parties prenantes.
C’est quoi une démarche RSE ?
Une démarche RSE consiste à mettre en place des actions concrètes pour réduire l’impact environnemental, favoriser le bien-être des collaborateurs et adopter des pratiques éthiques tout en assurant la performance économique de l’entreprise.
Quels sont les 3 piliers d’une démarche RSE ?
- La gouvernance : éthique des affaires, impact local, commerce responsable.
- Le social : bien-être des salariés, inclusion, respect des droits humains.
- L’environnement : réduction des émissions de CO₂, gestion des déchets, énergies renouvelables.
Ces trois piliers permettent aux entreprises de concilier performance et engagement durable.
